Radioprotection - Outil excel

Publié le par Germi

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warning.png  Correctif majeur :Correction d'une erreur d'unité dans le classement des travailleurs! Dernière version en date: v2.2

Parmi les étapes essentielles dans le processus de mise en œuvre des mesures de radioprotection il y a le zonage et la classification des travailleurs par rapport à l'exposition aux rayonnements ionisants.

Ces éléments ne peuvent êtres définis qu'à partir des mesures objectives des doses émises par le générateur de rayons X dans les conditions usuelles d'utilisation.

Comme nous n'avons pas les moyens de mesurer ces valeurs nous même, elles nous sont fournies par l'organisme de contrôle agrée et le jour même, charge à nous de faire les calculs à partir de ces données, pour fournir à l'organisme de contrôle le zonage et la classification des travailleurs.

Afin de faciliter ce travail, j'ai conçu un tableur Excel® qui permet de calculer automatiquement ces éléments à partir des valeurs fournis.

tuto.jpgLe fichier comporte trois onglet, un premier onglet Données dans lequel vous renseignez tous les paramètres nécessaires.

Les cellules qui apparaissent en orange proviennent de vos données personnelles et peuvent être renseignées au préalable.

Les cellules qui apparaissent en bleu, contiendront les données issues des mesures de l'organisme agrée.

Une fois toutes ces données renseignées, vous trouverez dans les onglets Zonage et Poste les conclusions relatives au zonage de votre salle et au classement du personnel de la clinique.



warning.png Avertissement: malgré ma demande, à ce jour, ce fichier n'a pas été "validé" par Formaveto, son utilisation n'engage donc que vous et je ne saurais en aucun cas être tenu pour responsable d'une erreur de zonage ou de classement issu de son utilisation. Le mode de calcul de la version 2.1 correspond à celui proposé dans le fichier Analyse de poste v11.pdf proposé par Formaveto. Si vous constatez une erreur ou un problème, n'hésitez pas à m'en faire part.

Publié dans Radioprotection

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P
 Je ne peux référer mon imagerie sans référer, ipso facto, le cas clinique. Si j'ai un tousseur chronique, je peux le référer pour une endoscopie, pas pour des radiographies et c'est bien dommage à l'heure de la radio HF, numérique etc...
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P
 Bien sûr, que tu me taquines! Nous ne sommes pas rentables, le voisin non plus mais nous sommes contraints d'offrir un service radio si le voisin l'offre. La qualité de la radiographie ou de l'interpétation d'icelle n'est pas le problème. Notre profession est très "bling-bling" parce que c'est ce qu'on nous demande. L'offre répond à la demande.
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P
Faut choisir! De la bonne imagerie spécialisée et exploitable, reproductible ou des clichés à la va comme je te pousse. J'habite en zone rurale et n'ai pas été autrement choquée, il y a bientôt dix-sept ans de parcourir  80km aller pour effectuer une radio de pelvimétrie parce que mon aîné avait décidé de se présenter en siège. Et de reparcourir avec lui, quatre mois plus tard, la même distance pour vérifier par échographie qu'il n'était pas atteint de dysplasie de la hanche du fait de cette parturition âr le siège. Reste à définir notre rôle: guérisseurs ou médecins?
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P
 Pour revenir sur le rapport Attali, ces centres d'imagerie pourraient être franchisés et percevoir des capitaux extérieurs à la profession... Restons vigilants et actifs! Nous sommes si peu nombreux!
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G
100% d'accord, ceci dit de tels centres ne seraient possible que dans de grandes villes, quid de tout le reste du territoire??
P
 Ma responsabilité, je l'ai toujours assumée! Avant une radio, je m'enquiers toujours de l'hypothétique état gestationnel des protagonistes et fait sortir de la zone tous les moins de 18 ans et les femmes en possible grossesse. Quand j'étais moi-même enceinte ou en puissance de l'être, je n'ai jamais pratiqué d'examen radio. C'était mon époux qui s'y collait le soir après le turbin et la totalité de mes clients ont accepté le contre-temps parce qu'un bébé, c'est sacré! Mon assistante, ménopausée, ne participe pas  à la radiographie et, bien que non formée en radioprotection, il m'a fallu souvent tapé du poing pour l'éjecter de la zone d'irradiation. C'est si invisible, inodore, incolore et sans saveur, les RX!!! Je n'ai pas besoin de cracher au bassinet pour le savoir. J'ai eu une formation en physique pour être admise à l'école véto puis un cous de six heures en Première année en biochimie. Mon rêve: des centres d'imagerie vétos, comme en humaine, qui ne fassent QUE l'imagerie  avec des moyens performants et des spé de l'interprêtation des images. Mais, c'est un rêve! En imagerie, les trois quarts des structures que nous offrons ne sont ni  performantes, ni rentables. C'est la concurrence qui nous contraint à avoir des installations d'imagerie de qualité médiocre. Je ne peux pas abandonner le secteur radio car je ne peux référer mon imagerie sans perdre des honoraires.
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G
Toutes ces mesures sont des évidences, ce serait un comble que de ne pas les appliquer. Comme tu l'as dis les rayons X ne sont pas anodins, ils peuvent causer des dégats irréversibles et de ce point de vu là il convient de faire le maximum pour se protéger à la fois physiquement (comme tu le fais) mais aussi jurdiquement, c'est sur ce point de vu là que portait ma remarque "chacun prend ses responsabilités".En revanche je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi sur la qualité notre imagerie, elle est à l'image des moyens financiers de nos clients, c'est tout. Nous ne pouvons actuellement pas nous calquer sur le système (déficitaire) de soins humains. D'ailleurs nos clients n'ont pas la moindre idée du coût d'une radio en médecine humaine, on ne peut pas les blamer le système a tout fait pour ça depuis plus de 20 ans!Enfin je remarque une certaine contradiction dans tes propos: "les trois quarts des structures que nous offrons ne sont ni  performantes, ni rentables" puis tu dis " Je ne peux pas abandonner le secteur radio car je ne peux référer mon imagerie sans perdre des honoraires". Si ce n'est pas rentable, alors tu ne pers rien à ne pas faire de radio, je me trompe? mais la je te taquine... évidemment que c'est rentable, pas l'examen en lui-même, mais parce que un examen radio immédiat permet parfois de parer à des situations d'urgence (OAP, AVP, etc...)En revanche qu'on conteste la méthode qui consiste à mettre tout le monde dans le même panier avec une seule loi, de la centrale nucléaire au véto en passant par le dentiste, le radiologue... effectivement c'est une grosse connerie, mais là je crois qu'on touche à une spécialité française...